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 "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]

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MessageSujet: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyDim 3 Juil - 16:59
But you don't wanna be high like me
"D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] 122866ezgif2708566317

Juillet 2016

Lui qui aimait tant le plancher des vaches. Il le voyait s'éloigner de lui petit à petit, et il avait besoin de toute sa concentration et son sang froid pour ne pas se retenir pathétiquement aux parois de l'avion qui allait le transporter tout droit vers le sud. Quelle idée de s'être assis près du hublot, Van Galen ? Un excès de confiance en lui, probablement. Maintenant que les maisons lui paraissaient aussi petites que des fourmis et que la mer l'assaillait de son immensité bleue, il aurait donné cher pour être assis sur son fauteuil à siroter un jenever du plat pays, plaignant ardemment ceux qui passaient leur vie dans les hauteurs.
Que ne regrettait-il l'époque où le bateau était le moyen de transport le plus rapide... A l'époque personne ne s'attendait à recevoir du monde de l'autre bout de la planète en moins d'une journée et on avait tout le temps de s'attarder.

Regrettant le passé tel un vieillard, le hollandais faisait son possible pour oublier le fait qu'il flottait dans le vide, et il sortit de son attaché-case le résumé du dossier pour lequel il se déplaçait dans les Baléares. Il y avait pire destination et il le savait pertinemment, mais savoir qu'il devait se rendre au consulat d'Ibiza pour vérifier que les employés faisaient correctement leur travail et que ses concitoyens néerlandais ne faisaient pas honte à leur pays (comme le faisaient les chers britanniques, mais ne parlons pas des choses qui fâchent) ne l'enchantait pas spécialement. Personne n'apprécie un trouble-fête, n'est-ce pas ? D'un autre côté, l'idée des nuits endiablées et du soleil sur la plage lui permettait de passer outre ces petits désagréments professionnels. Il avait l'habitude d'endosser son rôle de grincheux autoritaire pour donner des ordres, et ce n'était pas non plus la tâche la plus difficile. Il passa le trajet à relire le dossier et esquiver habilement le hublot à côté de lui.

"Arrivée imminente à l'aéroport d'Ibiza. La température extérieure est de 29° et le soleil brille."

Ugh.
L'atterrissage fut une torture autant qu'un soulagement, puis l'annonce de la température lui rappela à quel point l'invention de la climatisation avait changé sa vie. Vêtu d'un t-shirt blanc et d'une petite veste rose corail, il enfila ses lunettes de soleil en sortant de l'avion pour prendre le taxi armé de sa valise pour se rendre Paseo Vara del Rey et retrouver ses compatriotes dans le bâtiment du consulat, caché derrière une discrète porte en bois massif entre une boutique de vêtements et un magasin en friche, dans une petite rue commerciale boisée ornée de terrasses sur lesquelles se détendaient les citoyens locaux, comme la zone n'était pas spécialement touristique. L'intérieur du bâtiment ne payait pas de mine et il n'y avait pas foule, ce qui commença d'abord par inquiéter notre hollandais national qui n'appréciait pas les tire-au-flanc ; où étaient-ils tous passés ? A l'accueil, une jeune femme brune vêtue de bleu somnolait à moitié, et elle fut réveillée par le bruit du poing du hollandais sur le comptoir devant elle. Sursautant, elle reconnut l'homme et se mit à sourire compulsivement, en lui expliquant que le reste de l'équipe avait été convié à une petite sauterie professionnelle (bien entendu) sur un bateau amarré sur la plage la plus proche. Elle n'avait pas l'air particulièrement paniquée mais elle se rendait bien compte que la visite impromptue du représentant de la nation hollandaise n'allait pas être une partie de plaisir. C'est que la vie à l'espagnole, ça vous gagne !

La marche jusqu'à la plage lui paraissait bien longue sous ce soleil de plomb mais il était hors de question de prendre un taxi pour une si petite distance, alors lorsqu'il arriva devant le yacht qui barbotait tranquillement sur l'eau transparente, il était de pire humeur encore qu'en voyant son consulat déserté. Il était prêt à gâcher l'après-midi pour tout le monde quand lorsqu'il demanda à voir le responsable de la fête qui agitait le bateau il vit apparaître le roi des feignasses en personne, qui ne semblait vraiment pas épuisé par les difficultés du dur labeur. Ce fut les bras croisés et une clope agressivement posée au coin des lèvres qu'il attendit que l'autre nation justifie de ses actes, tel un policier des bonnes moeurs qui venait de découvrir un lupanar.

Maarten : "Toi, évidemment."

Ah, le hollandais avait-il oublié d'annoncer son arriver au propriétaire des lieux, avait-il oublié de préciser qu'il venait pour affaires en Espagne ? Probablement. Et l'effet de surprise lui permettait de voir exactement comment se passaient les journées en été dans ce délicieux pays dans lequel il venait peut-être un peu trop souvent passer ses vacances.
La musique sur le yacht avait à peine baissé de volume cependant et personne ne semblait se soucier de sa présence, pourtant imposante. Peut-être était-ce le gilet corail qui brisait sa crédibilité ? L'inquisition hollandaise faisait moins peur que l'originale, visiblement.

Maarten : "Je n'ai pas l'impression que la journée de travail soit terminée, et pourtant je n'ai trouvé personne à son poste en arrivant au consulat. Je suppose que tu as une explication rationnelle ?"
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MessageSujet: Re: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyLun 4 Juil - 11:36
Pour la plupart des gens Ibiza est synonyme de vacances, vous prononcez ce nom et immédiatement les images de nanas en bikini sur une plage de sable fin affluent dans votre cerveau. Il y a aussi les boîtes de nuit, le parc d'attraction avec ses tobogans et jeux d'eau, les restaurants trois étoiles, les hotels pour une nuit, la mer sur laquelle louer un flyboard ou une péniche romantique selon l'humeur, et dans la rue de gros millionnaires en rolles royce venus pour prendre un peu de bon temps. La destination touristique de rêve pour toute personne prête à s'enjailler avec toute une troupe de bons vivants probablement pas venus dans le coin pour visiter les monuments.

Parce que oui, pour Antonio, Ibiza n'était pas seulement synonyme de vacances, Ibiza était avant tout une île de l'archipel des baléares, marquée dans le passé par les phéniciens, les arabes puis particulièrement impliquée dans la reconquista, la culture catalane indépendante de l'Espagne pour ensuite finir par sombrer dans la pauvreté avant de devenir une destination de qualité pour un grand nombre de jeunes gens en quête de divertissement.

Espagne avait beaucoup de souvenirs sur cette île, des images qui n'existerait plus jamais dans le coin et dont personne autour de lui pourrait un jour se douter. Et de toute façon ils s'en fichaient, Ibiza pour les humains du XXIème siècle était simplement Ibiza, le nom qui s'entend sur funradio et skyrock.

Et Antonio aussi avait tendance à oublier.

Car il appréciait beaucoup cette nouvelle Ibiza.

Et qu'il se trouvait à cet instant précis sur un yatch, tout près de la côte dans l'azur de la méditérannée à se dorer au soleil en compagnie de jeunes gens barbottant autour ou conversant, des verres de champagne probablement hors de prix pour du champagne, à la main. Un bon nombre dansait sur le pont, de la musique pop assaisonnant le tout. Et les conversations n'avaient pas l'air particulièrement intellectuelles.

Antonio était en train de rire gaiement avec des...êtres humains, oui car lui même avait parfois l'air parfaitement normal lorsqu'il se mêlait à sa population, parfois les espagnols ne devinaient même pas à qui ils avaient à faire, bref, une jeune femme vint le trouver pour lui dire que quelqu'un le cherchait, elle avait l'air amusée par la situation. L'hispanique, dans son petit maillot de bain et sa légère chemise blanche totalement ouverte, ses lunettes de soleil sur le nez et sa sangria à la main se leva pour aller rencontrer l'auteur de ces perturbations.

Maarten : "Toi, évidemment."

Antonio ouvrit des yeux ronds, un grand sourire s'affichant sur son visage totalement bronzé (beaucoup plus que d'habitude j'entends) car le roi des clients d'Ibiza, pays-bas en personne venait d'apparaitre devant lui. Il était plutôt à l'aise dans son petit haut corail, hahaha, dés que Maarten allait au soleil de toute façon il avait l'air d'un kéké des plages c'était très joli à voir. Bref, l'espagnol était bien content de le voir là, il enjamba quelqu'un qui bronzait et s'approcha du blond pour lui faire une accolade.

Antonio : "Holandaaaaaaaaaaaaa~~ coucou hahaha'"

Se reculant il se recoiffa machinalement, écoutant la réplique hollandaise.

Maarten : "Je n'ai pas l'impression que la journée de travail soit terminée, et pourtant je n'ai trouvé personne à son poste en arrivant au consulat. Je suppose que tu as une explication rationnelle ?"

Antonio mit du temps à comprendre ce dont le hollandais parlait, parce que là maintenant  il était très loin de ces préoccupations. Antonio tourna la tête, regardant autour comme s'il cherchait une réponse écrite et regarda le hollandais. Ah... c'est vrai qu'il avait laissé deux trois choses sur le feu avant de venir faire la fête ici...

Antonio : "Ah ? Hahaha je ne sais pas ils sont peut être partis prendre l'air ? "

Cette explication lui paraissant amplement satisfaisante il sourit au hollandais, se disant qu'il était vraiment dans le caca si il décidait d'insister. Du coup pendant qu'il parlait, le brun se dirigeait lentement vers un jet ski dans le but de s'échapper si besoin.

Antonio : "Et euuuuhm tu viens à ibiza pour les vacances ? hahaha moi aussi j'y suis, c'est rigolo, mais c'est pour travailler tu sais ! Là j'étais juste passé....dire bonjour à des amis."

Il s'approchait du jet ski parce que là, il était franchement coupable et avait déserté son poste.
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MessageSujet: Re: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyLun 11 Juil - 22:38
Derrière ses airs sévères, le hollandais n'était pas Allemagne, et il n'était ni du genre à faire des heures supplémentaires inutiles ni du genre à se lever aux aurores juste pour avoir le temps de répondre à ses mails en paix avant qu'on ne vienne le déranger. Loin de lui l'idée de sauter le déjeuner ou l'apéro, et loin de lui l'idée de venir de son propre chef sur les plages d'une île paradisiaque sous un soleil de plomb pour travailler. Alors regarder une troupe d'imbéciles faire la fête alors qu'il était lui-même en quelque sorte de service ne lui apportait rien, sinon la désagréable sensation d'être le seul crétin à prendre son travail au sérieux alors que le soleil et l'alcool l'appelaient. Les verres s'entrechoquaient et les rires résonnaient de plus belle, couvrant presque le bruit de la musique, et Maarten avait besoin de tout son sang-froid d'adulte civilisé et raisonnable pour ne pas aller se servir une sangria et annoncer que tout le monde avait le droit à un jour de congé offert. Parce qu'il se souvint soudain que les jours de congés étaient payés et tous ces sombres gredins au cerveau fondu par le soleil n'allaient certainement pas être payés à ne rien faire.

Antonio : "Holandaaaaaaaaaaaaa~~ coucou hahaha'"

Cette voix ensoleillée et chaude avec cette intonation idiote d'hypocrite ahuri faisait sans doute partie du top 5 des sons les plus irritants au monde. A chaque fois qu'il l'entendait, il était pris d'une irrépressible envie de casser quelque chose. Heureusement, avec l'âge, il avait appris qu'on ne pouvait pas toujours faire ce qu'on voulait, surtout sous l'emprise d'une malheureuse impulsion. Où était son paquet de cigarettes ? Voilà. Un peu de nicotine pour passer l'envie.

L'incarnation d'Ibiza se tenait là sur le bateau, la peau bronzée et les vêtements éclatants au soleil, le sourire lumineux et éblouissant, et le hollandais regretta presque ses marécages nuageux. Si seulement les lunettes de soleil pouvaient le protéger de toute cette lumière autant que de ce stupidité contagieuse.

Antonio : "Ah ? Hahaha je ne sais pas ils sont peut être partis prendre l'air ? "

Maarten : "Ils sont tous ici. Et tu le sais très bien."

Quelqu'un essaya de se frayer un chemin derrière le hollandais pour accueillir de nouvelles personnes et le poussa un peu, le blond ronchonna en se décalant à peine et fixa de nouveau l'espagnol qui était très clairement en train de...  tenter une manœuvre de fuite ?

Antonio : "Et euuuuhm tu viens à ibiza pour les vacances ? hahaha moi aussi j'y suis, c'est rigolo, mais c'est pour travailler tu sais ! Là j'étais juste passé....dire bonjour à des amis."

Le hollandais observa lentement les environs sans même prendre la peine de répondre à cette remarque : son regard voulait tout dire. Personne ici ne travaillait. Sauf peut-être les serveuses et le dj. Puis il fixa l'espagnol qui avait encore reculé de quelques pas en croyant que ça ne se verrait pas.

Maarten : "Si j'étais en vacances j'aurais déjà un verre à la main et ton DJ incompétent passerait Tiësto au lieu de David Guetta. Et tu ne serais pas en train d'essayer de t'enfuir, parce que tu n'aurais pas à te sentir coupable de quoi que ce soit."

En fait, la situation le contrariait plus que ce qu'il ne voulait bien l'admettre et son expression s'endurcissait à chaque seconde, à chaque verre qui passait sous ses yeux, à chaque éclat de voix dans un anglais approximatif de ses compatriotes qui s'enjaillaient avec leurs camarades espagnols, et à chaque fois que le DJ passait des morceaux qui rappelaient au hollandais à quel point il aimait être ici.

Recalant ses ray-ban sur son nez, il regarda sa montre et chercha du regard ses collègues éparpillés ça et là sur le bateau.

Maarten : "Je vais tous devoir les mettre à pied pour faute grave, abandon de poste. La journée sera retenue sur leur salaire. Tout ça à cause de toi."

Sévère mais juste. Quoique, pour le coup il exagérait beaucoup. Mais qui sait, le brun était parfois excessivement crédule et peut-être que cela mettrait un peu de plomb dans sa cervelle de moineau péninsulaire exhibitionniste.

Maarten : "A moins que tu n'aies une meilleure idée ? Et laisse tomber le jet ski. Tu n'as pas la tenue adaptée et je vais plus vite que toi sur cet engin."
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MessageSujet: Re: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyVen 15 Juil - 11:12
Et oui, ce n'est pas pour rien qu'Ibiza est considéré comme l'Eden d'une bonne partie du peuple hollandais, après tout il suffit de regarder Maarten pour faire un tableau de la situation globale : aux soirées des nations, premier à ramener des bières (quand de bonne humeur), ami des videurs de boîte de nuit d'Amsterdam, complice des blagues de Danemark certaines personnes auraient même aperçu les deux garçons en carré vip d'une boîte du quartier rouge, et pour finir on se rappelera de DJ Maarten et autres grands compositeurs néerlandais. Tout ça pour dire que notre pauvre ami Van Galen devait probablement avoir un côté kéké beauf refoulé, ou peut-être pas si refoulé que ça au final. Et c'est bien pour ça que malgré son sérieux il devait baver devant les cocktails de cette petite partie privée dans un yoat d'Ibiza alors qu'il était probablement le seul adulte responsable de la petite sauterie. Pour sa part Antonio assumait totalement sa kékébeauferie mais pas son manque de scrupules, c'est vrai qu'il devait travailler aujourd'hui, mais comment faites vous quand on vous envoie en mission à Ibiza ? Ce n'est pas possible ma petite dame.

Maarten : "Si j'étais en vacances j'aurais déjà un verre à la main et ton DJ incompétent passerait Tiësto au lieu de David Guetta. Et tu ne serais pas en train d'essayer de t'enfuir, parce que tu n'aurais pas à te sentir coupable de quoi que ce soit."

Même quand il était un grand pays colonisateur plein de responsabilités, Antonio avait toujours eu du mal à suivre les règles et les impositions, et c'est bien pour ça qu'il avait réussi à aller si loin, au sens propre et figuré. Et puis tout ça était loin, la crise économique ? Pff il en avait vu d'autres ! Au XXIème siècle il ne risquait pas de voir son peuple massacré pour une petite absence au soleil, enfin peut être sauf dans le cas présent par Maarten justement.

Le grand blond n'avait pas l'air commode derrière ses lunettes, avec son uniforme de fonction qui devait lui tenir bien chaud se disait Antonio, car de toute façon en Espagne en plein été on est bien que tout nu, et encore.

Maarten : "Je vais tous devoir les mettre à pied pour faute grave, abandon de poste. La journée sera retenue sur leur salaire. Tout ça à cause de toi."

Antonio fit une petite moue gênée mais à peine. Boh, pour une journée au soleil ça en valait la peine non ?

Antonio : "Haha t'es pas très sympa, tu veux pas juste oublier ce que-"

Maarten le coupa en pleine phrase.

Maarten : "A moins que tu n'aies une meilleure idée ? Et laisse tomber le jet ski. Tu n'as pas la tenue adaptée et je vais plus vite que toi sur cet engin."

Antonio s'arrêta net, regardant fixement Maarten. Le genre de moment où on est prit sur le fait, et il réflechissait à s'il continuait sa petite fourberie ou pas. ....Oui hein ?

Tout d'un coup l'espagnol fila et sauta sur le jet ski, tournant le guidon pour le démarrer, c'est sûr qu'il n'avait pas spécialement la tenue adaptée pour du jet ski, même pas un gilet de sauvetage (mais après tout il était immortel n'est ce pas ? muahahaha), l'engin fit soudain un gros bruit de moteur et s'élança dans la mer. Antonio fit un léger demi tour, sur son jet ski dans la mer, son petit air malin et fier affiché sur son visage bronzé, on s'attendrait presque à l'entendre dire 'tu ne me rattraperas jamais potter!!!' mais non.

Antonio : "Hahaha désolé je suis un peu occupé là par contre, c'est quand même pratique d'avoir des jet skis dans le bateau."

Wait, il perdit son sourire, il avait bien dit 'des jets skis' et il tourna la tête dans un reflexe vers le deuxième jet ski amarré pas loin. Et regarda maarten, et commença à vite faire demi tour pour filer à l'espagnole.
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MessageSujet: Re: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyMer 28 Déc - 16:36
De nombreux siècles d’expérimentation avaient enfin fini par porter leurs fruits : il était désormais scientifiquement prouvé que le soleil tapait sur la tête des gens du Sud et leur faisait fondre le peu de matière grise qui leur était donné de posséder depuis leur naissance. La science avait émis l’hypothèse que les méditerranéens étaient plus petits que les nordiques parce qu’ils avaient assez de soleil contrairement à tous ces blonds qui devaient grandir plus pour tenter d’attraper plus de soleil (comme des plantes vertes), mais elle n’avait jamais pu prouver que le soleil rendait idiot. Nous pouvions grâce au sujet Antonio sans peine prouver par A+B qu’il avait passé trop de temps à lézarder sous le soleil et que ce dernier avait ruiné son intellect. Il avait remis le brun à l’état de petit chaton dans la fleur de l’âge, toujours prêt à faire une bêtise, à provoquer une catastrophe juste pour voir ce que ça ferait, ou simplement à rendre concrète une idée idiote.
Et le temps que l’espagnol se rende compte qu’il y avait un autre jet ski, le hollandais avait eu amplement le temps de considérer les deux options qui s’offraient à lui : hausser le sourcil, le regarder partir, se désintéresser de lui en allant mettre à pied tous les collaborateurs qui avaient abandonné leur poste au consulat et gâcher globalement la journée de tout le monde ainsi que la sienne… ou grimper sur l’autre jet ski pour une petite course poursuite avec sa proie préférée. Pas que quiconque n’échappe à son courroux, et le blond comptait bien passer un très bon moment à gronder l’autre nation un peu plus tard dans la soirée, quand il aurait réussi à l’attraper ; mais il pouvait bien attendre un peu avant de gâcher la fête pour les autres autochtones.  

Le jet-ski bruyant de l’espagnol avait troublé la mer calme et il suffirait au hollandais de suivre la trace mousseuse et blanche laissée par l’engin pour le suivre. S’il ne tardait pas, il pourrait même réussir à le dépasser en prenant un raccourci qu’il avait découvert l’été dernier en faisant du bateau dans le même coin.

Maarten : « J’espère que tu n’as pas perdu la main, imbécile heureux. Sur une mer aussi calme, ça ne devrait pas être trop compliqué pour toi. »

Il savait que l’autre ne pouvait pas l’entendre, trop occupé à s’enfuir le plus loin possible sur l’eau bleutée, mais peu importait. Après avoir calé ses lunettes sur sa chemise contre sa poitrine et enjambé le jet ski, il le démarra tranquillement, satisfait de la petite montée d’adrénaline qui rendrait au moins les prochaines minutes plus agréables que la matinée qu’il venait de passer.

Grisé par la vitesse et les embruns, le hollandais se rendit compte que l’autre imbécile devant lui allait plutôt vite, et il connaissait les lieux beaucoup mieux que lui ; chaque virage était pris à la dernière minute pour reprendre une trajectoire différente, et en toute connaissance de cause. Il faudrait à Maarten plus de temps que lui pour faire le même chemin, et cela semblait l’amuser prodigieusement. La sale petite peste prenait même le temps de lui faire des signes de la main quand il parvenait à le semer, ou à faire demi-tour et passer devant lui sans que le blond n’ait compris qu’il avait déjà tourné.

Si Van Galen avait toujours été plutôt mauvais perdant, il n’était pas du genre à abandonner trop vite. S’il y avait bien une chose qu’il avait appris dans sa longue vie, c’était qu’on n’attrape pas une proie difficile en utilisant des méthodes faciles. Poursuivant son adversaire sur l’eau qu’ils agitaient avec leurs engins, il prenait le temps d’observer sa façon de conduire, la façon dont il tournait très légèrement la tête vers le côté opposé de là où il comptait tourner, pour l’induire en erreur ; sa manière d’accélérer au dernier moment,  et de se redresser pour mieux emporter le jet ski avec lui dans un virage, ce qui avait pour effet d’offrir non seulement une vue charmante à son poursuivant mais également de lui faire comprendre comment il allait pouvoir l’attraper.

Tout à cette époque allait plus vite. Avec un brin de nostalgie, il se remémora l’une de leurs batailles navales, à l’époque où les stratégies en mer prenaient plusieurs jours et une solide expérience de marin. Il cessa rapidement d’y penser : trop de défaites contre l’espagnol à son actif pour regarder en arrière avec un sourire mélancolique. En fait, ça le stimulait surtout à ne pas perdre aujourd’hui. Et puis, quelle crédibilité aurait-il lorsqu’il voudrait sévir par la suite, s’il perdait maintenant ?

Il était presque parvenu à le rattraper, et voguait tout près de l'espagnol, les mains serrées sur le guidon, et tourna la tête vers lui ; ils avaient encore une immense étendue de mer devant eux et ne risquaient aucune collision. La vitesse l’obligeait juste à parler un peu plus fort que d’habitude pour bien se faire entendre, leur ouïe altérée par le vent qui sifflait à leurs oreilles, leur vue brouillée par leurs cheveux qui voletaient en tous sens ; Maarten entre deux rebonds de son véhicule sur les vagues regardait sa proie très concentrée sur sa fuite malgré son habituel sourire idiot, et il avait décidément très envie de la capturer.

Maarten : « Abandonne, Carriedo. Tu ne pourras pas t’enfuir éternellement ! »

Le hollandais prit un virage serré à côté de bateaux amarrés sur un ponton et disparut de la vue de l’autre, et après avoir avancé tout droit un moment, il prit un autre virage et réapparut entre deux énormes yachts pour couper la route à l’espagnol, avec un dérapage sur l’eau éclaboussant l’autre nation à défaut de lui envoyer des boulets de canon pour l’envoyer à mille lieues sous les mers. Plus de ça en 2016, c’était que ça coûtait cher, le matériel marin.
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MessageSujet: Re: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyMar 24 Jan - 22:25
Maarten avait l'impression de dominer la situation hm ? Bon c'est vrai qu'il en avait foutu des raclées sur la mer, mais le petit détail qu'il n'avait pas pris en compte est qu'il était en territoire espagnol. Et pas n'importe quel territoire, j'ai nommé Ibiza, le lieu où tout est possible et Antonio allait se faire un malin plaisir de faire tourner le hollandais en bourrique. Ce n'est pas parce que Maarten venait en scred tous les matins faire un peu de pêche sur son canoë qu'il connaissait tous les secrets de l'île, non non, très loin de là. Avait-il au moins assumé sa passion pour Ibiza et s'était-il déja rendu dans les hotels luxueux, boîtes de nuits et soirées de plage délurées ? C'était encore un détail que Maarten n'avait pas prévu, c'était l'été. Et il n'est pas possible de gagner contre Antonio en été.

La situation était ridicule de loin, Antonio sur son jet ski, coursé par un hollandais déterminé à le rattraper. De loin on pouvait voir deux petits silhouettes faire de dramatiques zigzag et tracer des serpents blancs dans la mer calme. Des touristes sur leurs yachts ne faisaient même pas attention à eux.

Mais la situation de près, Antonio tourna la tête, incapable d'entendre ce que pouvait bien dire son cher hollandais, à cause du vombrissement du moteur de son jet ski. Ah il était bien ridicule l'espagnol, sa chemise voletant, ses cheveux dans le vent, ses lunettes de soleil et son sourire colgate amusé par la situation. A le voir on aurait presque pu dire qu'il faisait la course avec un pote. Pote qui s'en sortait pas mal, il avait toujours été doué pour la vitesse, ça ne l'avait jamais effrayé sur ses petites frégates, le saligaud. Il le rattrapait même après avoir élaboré et mis en place une stratégie de couper à l'aide de virages nerveux, il était à sa hauteur.

Antonio accéléra, jusqu'à voir soudain devant lui deux gros bateaux qu'il devait éviter, Antonio vira à droite. Il tourna la tête, s'attendant à voir le hollandais derrière lui mais il avait disparu et avant que l'espagnol ait pu comprendre, Maarten fonçait vers lui dans un magnifique virage qui envoya une énorme giclée d'eau à l'espagnol qui le laissa détrempé de la tête aux pieds et le fit chavirer dans la mer non loin du ponton où les bateaux étaient arrêtés.

Maarten put assister à cette chute spectaculaire avec délectation, il venait de gagner la première bataille.

Sauf qu'Antonio ne remonta pas à la surface. La seule chose qui reparut à la surface fut la petite chemise blanche d'Antonio, solitaire, tel un triste spectre marin. Il y avait de quoi s'alarmer, si tout du moins on avait pas vu Antonio nager sous l'eau jusqu'au pont, faisant attention à ne pas être vu.
Il observa la situation de loin, observant si le blond allait s'inquiéter pour lui, faire quelque chose. Et c'est seulement à ce moment qu'il remonterait sur le ponton, torse nu, trempé mais victorieux. C'est seulement à ce moment qu'il ferait un petit coucou à Maarten de loin avec son grand sourire mesquin et effectuerait sa petite danse de la victoire qui consistait depuis toujours à onduler de manière provocante et moqueuse. Oui, c'est à ce moment qu'il crierait à Maarten

Antonio : Bienvenue à Ibiza ~~

Et qu'il verrait probablement Maarten foncer vers lui d'un air furieux et qu'il s'enfuirait dans le port, avec l'air de moins rigoler, parce qu'il se serait mis dans un sacré pétrin.
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MessageSujet: Re: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyMar 24 Jan - 23:52




You want me to come
You want me to go
And if you wanna fight
Let's start the show



La douce sensation de la victoire. La chute pathétique du brun dans l'eau salée émit un bruit sec tandis que là où il avait sombré la mer s'agitait et moussait, faisant onduler la surface de l'eau et les bateaux qui barbotaient là.

Le blond arrêta son engin et posa ses avants-bras sur le guidon, dans une attitude décontractée de celui qui avait gagné et qui s'apprêtait à gratifier le perdant d'un petit air victorieux pas piqué des hannetons. Il avait toujours été plutôt mauvais gagnant. Il l'imaginait déjà remonter à la surface pour happer de l'air, avec sa petite mine penaude, celle qu'il utilisait pour essayer de faire pitié aux autres mais qui ne fonctionnait plus sur lui depuis des siècles. Ah, il aurait l'air fin le brave conquistador. Mais les secondes s'allongeaient, et toujours aucun signe de vie de l'adversaire. Etait-il parti rejoindre son armada ? Ils n'étaient pas au bon endroit géographiquement pour ça, et le hollandais décida de lui faire remarquer dès qu'il ressortirait de l'eau.

Eau qui s'était calmée. Sans qu'Antonio ne remonte. Une forme blanchâtre émergea alors, hideuse méduse de coton, et elle ne contenait plus son propriétaire. Deux pensées contradictoires traversèrent alors l'esprit de Maarten.
La première se résumait à peu près ainsi : Il était mort. Dévoré par un quelconque requin qui n'aurait pas apprécié le goût de la chemise. Le hollandais pouvait-il donc au moins être tranquille pour quelques années, le temps que le corps émietté de son espagnol se reforme, pouvait-il enfin se considérer comme libre et débarrassé de cette vermine ensoleillée ?
Cette pensée lui procura de la joie.
La deuxième fut plus désagréable, et plus rapide : merde.
Et la joie disparut presque instantanément.

Habituellement, le blond n'était pas prône aux pertes soudaines de sang froid. Il détestait perdre son énergie et son intellect dans la panique, qui dissolvait comme de l'acide toute tentative d'être rationnel. Et il n'allait pas commencer à paniquer aujourd'hui, certainement pas pour Antonio. Grande était la tentation de redémarrer son engin et s'en aller, sans se préoccuper outre mesure de ce qui avait bien pu arriver à l'hispanique qui finirait bien par réapparaître un jour ou l'autre après avoir macéré un moment avec les poissons. Mais les années avaient rongé sa rancune, et la force de l'habitude l'avait conduit à presque le considérer comme un membre à part entière du minuscule groupe qu'il considérait comme ses proches. Le temps avait rendu flou les détails de l'Histoire, à quel moment Antonio était passé de l'ennemi absolu au noyau de leur petite famille d'imbéciles. S'y était-il incrusté contre le gré du hollandais ou bien tout le monde gravitait-il autour de lui ? Il ne s'en souvenait plus. De toutes façons ça n'avait plus d'importance.
Il aurait été plus simple de le détester. Mais les secondes passaient et l'espagnol ne refaisait toujours pas surface, et il était hors de question d'aller le chercher tout au fond de l'océan. Autant essayer de le repêcher avant qu'il ne soit trop tard, même si l'idée que la pression écrabouille son petit visage parfait lui procurait une satisfaction certaine.

Prodigieusement irrité, peut-être même plus qu'au début de la journée, le hollandais /ABSOLUMENT PAS INQUIET/ s'abstint de taper du poing contre son volant et décida sur un coup de tête de plonger pour partir à la recherche de l'imbécile qui aurait mieux fait de se laisser attraper sans résister.

L'eau bleue et limpide ne lui permit cependant pas de repérer Antonio. Il eut beau tournoyer sur quelques mètres, et descendre plus profondément, il ne parvint pas à le rattraper. Etait-ce déjà trop tard ? Il pensait le retrouver virevoltant à mi-profondeur, en pleine remontée sans doute, comme un cadavre sans vie ; mais non. Le coin était désespérément vide, et Maarten, quoique très bon nageur et résistant aux conditions inconfortables, n'aimait pas être sous l'eau. Il n'avait pas peur de l'immensité vide et étouffante, mais il s'y sentait... légèrement oppressé. La goulée d'air qu'il aspira à la surface fut salvatrice, mais il se rendit compte qu'il n'y avait pas besoin de nier maintenant : il était inquiet. Jusqu'où Antonio avait-il sombré par sa faute ? La petite plaisanterie avait-elle tourné au drame ?
Belgique et Italie du Sud allaient le tuer.

Sourcils froncés et les yeux brouillés par ses mèches blondes trempées, il voulut retourner à son engin pour aller prévenir rapidement les secours, mais une silhouette un peu trop familière attira son regard sur le ponton. Un silhouette trempée à moitié nue qui se dandinait. Un corps sur lequel était posé une tête, tête qui arborait un sourire reconnaissable entre mille. Et la voix qui chantait :

"Bienvenue à Ibiza."

C'est là que Maarten comprit qu'il s'était fait rouler.
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Toute inquiétude disparut soudainement, remplacée par une compréhension soudaine : il n'avait pas eu peur qu'il lui soit arrivé malheur, ou qu'il soit mort. En fait, il avait juste ressenti une profonde déception à l'idée de ne pas avoir pu tuer l'espagnol en bonne et due forme, de ses propres mains autour de sa gorge de sinistre abruti congénital, voilà tout. Et il allait remédier à cela sans tarder. Il ne lui fallut que quelques secondes pour remonter sur son véhicule, l'allumer, non sans fixer l'espagnol dangereusement, et de foncer dans sa direction. Arrivé au ponton, il parvint à éteindre l'engin avant de sauter sur le bois, avec sur le visage une expression meurtrière que l'espagnol ne connaissait que trop bien, mais qu'il n'avait pas pris la peine de regarder très longtemps, puisqu'il était déjà de nouveau en train de fuir comme un sale petit lâche.

Qu'à cela ne tienne. Maarten savait aussi courir. Et si les touristes les regardaient avec un oeil curieux, ces deux adultes trempés qui courraient à travers les allées entre les yachts, personne ne s'inquiétait vraiment, puisque celui qui se faisait poursuivre avait l'air de s'amuser comme un petit fou. La chaleur de l'air aurait tôt fait de les sécher, mais le hollandais ne connaîtrait le répit que quand il aurait fait payer son audace à l'espagnol. Ce dernier parvint à presque le semer au détour d'une rue lorsqu'ils arrivèrent dans le port bordé par le village, et il le poursuivit jusqu'à ce qu'ils atteignent la plage sur laquelle des jeunes commençaient à poser leurs affaires pour prendre l'apéro en cette fin d'après-midi chaude. Et dieu seul savait à quel point Antonio se fondait bien dans la masse de tous ces jeunes aux cheveux bruns et aux peaux dorées ; mais il ne pourrait pas se cacher éternellement. Maarten le traquait, et il le retrouverait.
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MessageSujet: Re: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyDim 5 Fév - 17:51
Antonio n'avait absolument rien raté de l'expression de Maarten lorsqu'il l'avait vu ne pas réapparaitre de l'eau. Il l'avait même enregistré sur son téléphone, qu'il cachait désormais dans une pochette en plastique après avoir compris que l'application waterproof ne marchait pas. En bref il avait maintenant une jolie vidéo du hollandais commençant à paniquer. Antonio revisionnerait cette vidéo le soir dans son lit et il se délecterait de la vue de l'air satisfait de son ennemi préféré se transformer petit à petit en air soucieux puis carrément concerné. Il regarderait ce visage profondément et sincèrement inquiet et apeuré à l'idée de l'avoir perdu tous les jours. Peut être la partagerait-il sur facebook qui sait ? Oh oui il allait probablement lui faire du chantage, ça c'était une bonne idée.


Il agita son téléphone dans sa main, de loin, avec la vidéo tournant sur l'écran, afin de bien faire comprendre à Pays-bas ce qu'il venait de faire. Il remit rapidement son téléphone dans sa poche en voyant que Maarten fonçait vers lui avec un air meurtrier, ooops là il était dans de beaux draps. Mais il aimait bien trop jouer à ça avec lui. Je te fuis tu me suis. Et vice versa. Leurs intéractions ne marchaient que par cette dynamique là, ce qui provoquait souvent des crises de frustration ou de folie à l'espagnol.
Rien d'aussi affreux que ce qu'il avait vécu dans le passé quand maarten jouait tu me suis et je fuis dans ton empire, mais bon. Antonio aimait le goût du drama et s'en servait généralement comme piment dans sa vie. Même si pour le coup il avait tendance à ne rien contrôler avec son cher hollandais. Le destin et l'instinct agissaient d'eux mêmes comme s'il était pris dans une infâme tornade qui s'amusait à faire ce qu'elle voulait de son pauvre petit coeur.


Je dis ce genre de trucs intenses mais il n'empeche qu'actuellement c'était juste Maarten trempé en train de courir après Antonio trempé, ridicule donc.

I
ls arrivaient au port. En effet Antonio pouvait facilement se fondre dans la masse. Maarten était plutot visible, il était blond, grand et n'avait actuellement pas le typique costume du touriste à ibiza. Curieux donc.

Ce fut un jeu du chat et la souris, Antonio tentait de se cacher derrière un poteau, un journal, un panneau à tapas, puis, quand maarten le vit, fila vers les jeux pour enfants sur la plage. Il monta en eau et prit le tobogan quand maarten l'eut suivi.


Antonio : aaaahahaha tu ne veux pas oublier cette broutille ? Allons boire une sangria tous les deux, on oubliera ces petits différends, non tu ne veux pas ? Iiih.


Et ça continuait, il monta cette sorte de grand filet rouge sur lequel on peut grimper, appaelée araignée (sous les yeux incrédules des enfants qui n'avaient jamais vu pareille motivation de la part d'un adulte d'utiliser leurs jeux).

Il arriva en haut du poteau et observa maarten qui arrivait. Il aimait beaucoup trop que maarten lui court après il fallait l'avouer. Le beau jeune homme avait son air irrité et méchant qui lui faisait un peu trop tourner la tête. Heureusement qu'il aimait bien cet air méchant et son courroux parce qu'il était actuellement coincé en haut du jeu sans pouvoir descendre comme un chat coincé dans un arbre. Au moins il pouvait observer Maarten tout à son aise.

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Antonio : hm.

Il ramenait ses jambes vers lui pour ne pas se faire attraper par maarten.

Antonio : n'approche pas sinon je publie la vidéo, attention ....!!!!


Qu'il dit en brandissant son téléphone. Mais son geste fut un peu trop brusque et le téléphone tomba par terre dans le sable, 10 mètres plus bas.

Antonio regarda maarten, regarda le téléphone, regarda maarten. Et se précipita pour redescendre du filet plus vite que lui. Ce téléphone et la vidéo était un peu sa garantie de ne pas finir étripé ce soir et avoir à se faire engueuler par sir Van Galen. Il se dépêcha donc, attrapa le blond par le vêtement pour tenter de le ralentir, mais se loupa et tomba pathétiquement dans le sable.

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Non Antonio, la technique du mort ne marcherait pas deux fois. Sûrement pas.
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MessageSujet: Re: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyDim 12 Fév - 19:31
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En temps normal il ne l'aurait pas suivi. Il serait resté là, à le regarder faire l'imbécile de loin, en se demandant comment un adulte civilisé pouvait faire montre d'autant de stupidité en si peu de temps, et il serait retourné boire un verre sur le yacht puisque personne dans ce pays de crétins ne semblait décidé à travailler.

Mais pas cette fois : cette fois c'était important qu'il l'attrape et qu'il lui fasse manger son téléphone portable, afin d'à la fois sauver sa dignité puisque l'objet contenait une vidéo gênante de la preuve qu'il n'était pas qu'un monstre sans âme, et à la fois savourer le délice de voir l'espagnol le supplier de ne pas l'envoyer par le fond avec un boulet attaché au pied.
Ces visions l'encourageaient à ne pas laisser tomber, et lui donnaient une excuse pour lui courir après.

Maarten : "Reviens ici espèce de...."

Un coup d'oeil à gauche, un coup d'oeil à droite, un coup d'oeil vers le ciel, on ne savait jamais où ce type était capable d'aller se fourrer pour ne pas se faire attraper. Et il y en avait des endroits où se faufiler ; des restaurants partout, des boutiques de souvenirs, des petites ruelles anciennes, et tant de touristes à bousculer. Et heureusement que la petite plongée dans l'eau bleue l'avait rafraîchi, parce que courir sous ce soleil de plomb l'aurait rapidement réduit à l'état de petit tas de chair hollandaise fondue sur l'asphalte.

Détails météorologiques et logistiques mis à part, Maarten n'aimait pas la course poursuite. Il n'aimait pas attendre, perdre du temps, jouer à des petits jeux inutiles. Qu'on lui rentre dedans, et qu'il puisse abréger le problème rapidement pour retourner à ses petites affaires. Mais Espagne ? Espagne avait toujours été une épine dans le pied, une nuisance permanente, ce petit acouphène qui vous empêche de dormir alors que vous essayez de penser à autre chose. Espagne n'aimait pas qu'on l'ignore, qu'on l'oublie, qu'on le laisse tranquille, et le hollandais en avait fait les frais plus souvent qu'il ne saurait s'en souvenir.

En temps normal, il ne l'aurait pas suivi. Il peinait déjà assez pour s'auto-persuader du fait qu'il n'arriverait probablement pas à se passer de leurs petits jeux, pas plus qu'il ne pourrait se passer de ses cigarettes, insidieuses et douceâtres et délicieuses malgré tout.

Et pour finir sur la métaphore ultra classique de la clope, à cet instant le hollandais rêvait de faire à l'espagnol ce qu'il faisait subir à toutes ses gentilles petites cigarettes qui le consumaient à petit feu ; l'écrabouiller sans pitié et réduire à néant son petit faciès ahuri.


Antonio : "aaaahahaha tu ne veux pas oublier cette broutille ? Allons boire une sangria tous les deux, on oubliera ces petits différends, non tu ne veux pas ? Iiih."

Inutile de répondre à la question, son expression faciale suffisait amplement à faire comprendre au fuyard ce qu'il fallait comprendre. La sangria viendrait après, et aux frais de l'espagnol, cela va sans dire. Pour l'instant, l'heure était à la vengeance. Froide et mouillée comme un hollandais contrarié.

Bien entendu, il pensait l'attraper au détour d'un parc pour enfants, en le doublant par la droite, mais c'était sans compter sur l'agilité de l'autre jeune homme qui venait de décider de façon totalement arbitraire que la meilleure idée serait bien évidemment de grimper dans un jeu pour enfants, laissant au passage les gamins totalement éberlués par le spectacle qui se déroulait sous leurs yeux. Quelques parents les forcèrent même à s'éloigner, outrés par un tel comportement. D'autres trouvaient ça drôle, et d'autres n'y prêtaient même pas attention.

Maarten s'arrêta en bas du jeu, et fixa l'espagnol d'en bas, semblable aux flammes de l'enfer prêtes à gober de l'espagnol dès qu'il tomberait. Grimper, ne pas grimper ?
Il savait pourtant comment ça finissait toujours avec Antonio : le blond se laissait aller à le suivre un peu trop, un peu trop loin, et c'était toujours le brun qui riait le dernier, parce qu'il vivait la stupidité et embrassait ses idées stupides jusqu'au bout et sans craintes, là où le hollandais n'avait pas la souplesse d'esprit pour s'adapter aussi vite. Alors en cette fin de journée, son instinct lui ordonnait de ne pas grimper, parce qu'il n'arriverait pas à le rattraper et quand le brun serait déjà à terre, lui serait encore coincé comme un gros patapouf en haut d'un jeu que son poids pourrait tout bonnement détruire, ou presque. Frustré par cette réflexion, il resta un petit moment en bas, à regarder le brun tout content d'être inaccessible, qui agitait son téléphone comme un artefact précieux.

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Enfant : "M'sieur"
Maarten : "..."
Enfant : "Msieur"
Maarten : "..."
Enfant : "hé"
Maarten : "......"

L'enfant lui mit un coup de pelle de bac à sable sur le mollet. Cela ne fit pas ciller le molosse mais l'obligea cependant à lui accorder un petit regard intimidant d'en haut. Il avait oublié que les enfants n'étaient pas du tout intimidés par lui.

Maarten : "Qu'est-ce que tu me veux ?"
Enfant : "Pourquoi tu veux l'attraper ?"
Maarten : "..."
Enfant : "Pourquoi tu veux l'attraper ?"
Maarten : "... Parce que c'est un ...... un pirate. Un méchant pirate."
Enfant : "hAN ! Et je peux l'attraper moi ?!"
Maarten : "... Si tu veux."
Enfant : "Avec ma soeur et mes amis on peut le capturer, on est des policiers de la mer !!!"
Maarten : "..."
Enfant : "...."
Maarten : "Attrape ça. Si tu réussis à récupérer son téléphone, je t'en file une autre."

L'enfant récupéra avec délectation une pièce de deux euros que le blond lui avait discrètement filé, tel un pédophile douteux sur un terrain de jeux pour enfants faisant des investissements extrêmement peu judicieux. Fort heureusement pour lui, sa maman n'avait rien remarqué, et le gamin se mit à hurler qu'il fallait attraper le brun, et une horde d'enfants se mirent à grimper pour l'attraper.
"Policier de la mer". Ah, les enfants. Il aimait bien cette idée.

Cependant, Maarten comprit bien vite en regardant les enfants grimper dans tous les sens et sans aucune logique qu'ils auraient besoin d'un coup de main, et il finit par se résoudre à grimper aussi. Ne serait-ce que pour protéger les enfants au cas où l'espagnol ferait un geste brusque. Il avait presque réussi à l'atteindre avec la horde de gosses, quand l'espagnol les somma de ne pas s'approcher, et en brandissant le téléphone qui était sa seule planche de salut, il le laissa s'échapper, l'objet retombant dans le sable avec un bruit sourd.

Maarten : "..."
Antonio : "..."
Maarten : "Rends-toi Carriedo, c'en est fini de toi."
Enfant : "RENDS TOI, CARRIEDO"
Enfant : "TU AS PERDU, SALE PIRATE"

Jamais à court de ressources, Antonio ne l'entendait pas de cette oreille, et il redescendit du jeu, vite, trop vite, beaucoup trop vite, à la vitesse d'un gros objet lourd qui tombait en chute libre, jusqu'à ce qu'il s'étale dans le sable avec le même bruit sourd que le téléphone juste avant lui.

Ravis, les enfants le suivirent et se mirent à l'enterrer dans le sable, criant victoire contre l'ennemi commun. Le petit qui avait eu l'idée ramassa le téléphone et le remit solennellement au hollandais, qui comme promis lui donna une autre pièce de deux. Rapiat, oui, mais on ne fait pas de promesses qu'on ne peut pas tenir à des enfants. Sa dignité et le plaisir de voir Antonio rétamé dans le sable valaient bien 4€.

Il somma aux gamins de déguerpir, et ramassa l'espagnol ensablé par le col, alors que de l'autre main il supprimait la vidéo gênante. Le sable était collé partout sur son visage et ses vêtements trempés, et la vue était parfaitement comique.

Maarten : "J'espère que tu es conscient que je vais me faire un plaisir de te noyer personnellement maintenant."

Il rangea le téléphone dans sa poche et observa la figure sablonneuse devant lui qu'il tenait par le col, partagé entre le désir de le noyer et le désir d'aller le débarrasser de toute cette crasse. Un petit tour vers la mer et il pourrait satisfaire à ces deux désirs, voilà qui tombait bien.
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MessageSujet: Re: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyDim 12 Fév - 22:27
Ce qui se passa à cet instant sur la plage d'ibiza lui rappela un peu trop les évènements du passé. C'était toujours ça avec Maarten, lorsqu'il pensait qu'ils avaient enfin une relation normale, quand ils se voyaient dans un groupe d'amis, en toute innocence, le passé ressurgissait dans son esprit. Chaque occasion, chaque détail lui envoyait des visions et des flashbacks arrivaient dans son esprit, avec les émotions qui allaient avec. Ils étaient pourtant comme deux jeunes hommes moyens du XXIème siècle, mais quand un de ces souvenirs apparaissait ce n'était plus la même chose... deux amis d'un milieu tranquille assis à une terrasse de café  peuvent ils savoir ce que signifie aller se battre en guerre, avoir à se combattre l'un l'autre, voir l'instinct animal reprendre le dessus et tout faire pour achever celui qui était un jour leur ami ?

Mais Antonio ne se posait pas ces questions, il ressentait, c'est tout. Difficile de décrire ce qui se passait dans cet esprit presque candide qu'était celui d'Antonio. Trop de souffrance avait-elle anesthésiée la plupart des cerveaux des pays depuis le temps ? Le goût du repos les avait-il aveuglés un temps ? Il avait toujours l'impression d'avoir oublié ces émotions du passé. Pourtant son coeur les ressentait à cet instant, quand il entendit Maarten parlementer avec le petit garçon comme il savait si bien le faire à l'époque. Il les ressentait quand le petit garçon se présenta comme un pirate et lui rappela toutes ses mésaventures sur les sept mers en tant que corsaire, lui même corsaire ! Peu de jeunes garçons en terrasse pourraient se vanter d'avoir un jour été corsaire n'est ce pas ? Il se rappela quand un certain hollandais doué en affaire et en commerce engagea une bande de pirates de toutes les nationalités pour aller couler une partie de sa flotte et si possible ses trésors avec lui. Il n'avait pas changé de technique depuis le temps, aujourd'hui c'était juste un peu plus innocent, et aujourd'hui il semblait avoir seulement besoin de l'aide d'une bande de gamins pour couler l'espagnol. Et de 2 euros.

Le policier des mers autodéclaré appela son équipage à l'attaque. Le but était de récupérer le téléphone, et toutes les petites têtes blondes et pas blondes se ruèrent dans de joyeux gazouillements autour des jeux. Certains courraient dans tous les sens sans aucune logique visible, d'autres commencaient déja à grimper vers l'espagnol, quitte à pousser leurs voisins, pour avoir la gloire d'être celui à avoir réussi. Et voilà que l'employeur hollandais venait de lui même afin d'aider la petite troupe à atteindre leur but. Antonio poussait des cris, appelait au secours, semblait se prendre réellement au jeu. Il avait l'impression d'être sur le mat de son galion et de voir ses ennemis grimper tous ensemble pour venir l'étriper!!

Maarten : Rends-toi Carriedo, c'en est fini de toi.
Enfant : RENDS TOI, CARRIEDO
Enfant : TU AS PERDU, SALE PIRATE

Antonio : aaaah mais oui, j'ai été pirate, et un vrai pirate.

Une petite fille venait d'arriver vers lui et le regardait avec des yeux ronds. Semblant sentir que l'espagnol ne mentait pas. Antonio la regarda en souriant.

Antonio : Et être pirate c'est génial, pas de règles, pas de chef, -qu'il disait en jetant un coup d'oeil au gamin qui avait ordonné son arrestation - juste la liberté ~~ et puis c'est carrément la classe d'être un pirate.

Petite fille : Mais les pirates ils sont méchants!!

Antonio haussa les épaules.

Antonio : Si avoir un trésor et faire ce qu'on veut c'est être méchant alors je veux bien être le pire des pirates !! -il se pencha vers les deux-trois enfants qui l'écoutaient, la bouche grande ouverte.- Et puis c'est quand même trop la classe, on pourra se fabriquer un bateau pirate et hisser le drapeau noir dessus, et trouver des trésors cachés dans le sable. ça m'est déjà arrivé, alors que j'étais dans le pacifique, parce que oui, moi je suis allé encore plus loin que jack sparrow. Alors qu'en dites vous, vous voulez vous rallier à moi camarades ?


Il venait déja de rallier trois enfants à sa cause. Ils le regardaient avec de grands yeux émerveillés Tous crièrent en coeur 'YOHO UNE VIE DE PIRATE POUR MOI'

Mais tout ce beau monde, cette agitation et cette soudaine insurrection étaient un peu de trop pour le jeu pour enfant. Antonio en tomba donc sur le sable, sa nouvelle carrière de pirate du XXIème siècle morte-née avec lui.
Ceux qui étaient restés loyals à la tyrannie exercée par le petit garçon qui avait reçu l'argent de Maarten, se précipitèrent vers le cadavre de l'espagnol, commençant déja à l'enterrer, tandis que ses amis pirates, décidant qu'ils étaient trop peu nombreux pour lutter, tentèrent une fuite avant de se faire attraper par la police des mers qui n'avait rien loupé de leur trahison délibérée.
Le téléphone était volé, Antonio enterré dans le sable, et son équipage était fait prisonnier. Maarten avait gagné. Les enfants filèrent avec les 4 euros, commercer avec un hollandais rapportait plus qu'une vie de pirate à charger des trésors au hasard, peut-être était-ce pour ça que son empire avait fini par tomber.


Maarten ramassa l'espagnol ensablé pour le trainer un peu à part des jeux d'enfants. Enfants qui semblaient hilares de la situation.

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Le hollandais ramassa par le col l'espagnol qui fit un 'pfffvvvr' significatif avec sa bouche afin d'expulser le sable qu'il avait à moitié avalé.

Maarten : J'espère que tu es conscient que je vais me faire un plaisir de te noyer personnellement maintenant.

Antonio : .... Hahaha c'est pas très gentil ça



L'espagnol leva des yeux dont les cils étaient plein de sable, vers Maarten. En fait il ne l'avait pas vu d'aussi près depuis le début de leur rencontre. Le hollandais le maintenait fermement par la chemise comme il l'aurait fait avec un lapin par la peau du cou, et qu'il voudrait gronder. Il était tel l'animal, à moitié recroquevillé et son petit nez tremblait un peu. Peut-être réussirait-il à attendre le vilain hollandais de cette manière ? Ou pas...
C'est vrai qu'ils étaient tous deux dans un état assez crasseux. Pleins de sel et de sable.
ça n'enlevait cela dit rien au sex appeal de Maarten. Il était habitué à devoir charmer plein de boue de toute façon (POPOPO) (oui Antonio aurait bien fait cette blague mais il rejoindrait le fond plus vite que prévu dans ce cas là). Le blond avait encore sa chemise un peu humide malgré le soleil qui leur tapait rudement dessus, c'était rare de le voir sans manteau ni écharpe, même en été il était plus couvert que la plupart des gens. Pudique le garçon. Enfin, pudique en temps et en heure... Antonio était bien placé pour le dire.

Antonio : Peut-être qu'on peut aller faire ça dans une piscine cela dit ?

Il esquissa un petit sourire charmeur et un peu désespéré à la fois.


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MessageSujet: Re: "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne]   "D'une manière générale, j'aime toutes les îles. Il est plus facile d'y régner" [Pays-bas & Espagne] EmptyLun 13 Mar - 10:26
Le petit sourire charmeur n'aurait même pas fonctionné en temps normal, alors avec un faciès idiot couvert de sel marin et de sable, il avait un pouvoir encore plus limité. Le hollandais se contenta de hausser un sourcil devant ce spectacle désespérant : mais il savait qu'il n'était pas lui-même en bien meilleur état, et il relâcha sa malheureuse proie d'un geste sec, avant de lui ébouriffer les cheveux pour en faire tomber les grains de sable qui lui donnaient presque l'air blond. Il eut un vague souvenir d'une scène similaire, loin dans le passé, après une lutte navale sans merci, et un naufrage qui leur avait valu de se retrouver sur une plage alors que le reste de l'équipage avait péri sous les vagues en furie. Que d'eau avait passé sous les ponts depuis lors, que d'eau.

Maarten : J'espère que tu es conscient que je vais me faire un plaisir de te noyer personnellement maintenant.

Antonio : .... Hahaha c'est pas très gentil ça

Il abandonna l'idée de répondre qu'il ne se souvenait pas avoir été gentil auparavant, et qu'il ne comprenait pas bien pourquoi cela avait l'air de le surprendre ; avec les cerveaux étriqués comme ceux de l'espagnol, il fallait simplement passer aux actes sans perdre du temps et de la salive à essayer de lui faire comprendre les situations. Il commençait à le comprendre, à force de le pratiquer. Et ce n'était pas tous les jours facile. Il se contenta de froncer les sourcils. Le soleil leur tapait dessus et sa peau fragile n'était pas assez protégée, il avait perdu ses lunettes de soleil dans leur folle course, et la dernière couche de crème solaire qu'il avait étalé sur sa peau avait disparu depuis bien longtemps. Point question de pudeur, en été, il ne s'agissait que de ne pas finir avec la peau rougeoyante comme la muleta que brandissaient les matadors. Et si en hiver il se couvrait, ce n'était que pour réfréner les ardeurs de petits malins comme Antonio qui n'avaient que trop l'habitude des corps dénudés et qui n'aimaient pas qu'on leur cache ce qu'ils voulaient voir. (ou bien, en réalité, c'était simplement parce qu'il aimait bien porter plusieurs couches de tissu, ce qui n'était qu'une préférence vestimentaire parmi tant d'autres, les hollandais ne sont pas réputés pour leur style raffiné n'est-ce pas)

Antonio : Peut-être qu'on peut aller faire ça dans une piscine cela dit ?

Occupé à épousseter le sable de sa propre chemise et à l'essorer, le hollandais se rendit compte que cette proposition impliquait de passer sous la douche en maillot de bain, et il se demanda si c'était une bonne idée. Antonio savait que telle une succube il lui suffirait d'un petit regard espiègle et d'un petit déhanché taquin pour que Maarten passe en mode idée fixe, et qu'il oublie momentanément la raison pour laquelle il poursuivait l'espagnol initialement. Se souviendrait-il de ce qu'il lui reprochait au début de cette petite mésaventure quand il l'aurait sous les yeux, Espagne en pleine possession de ses moyens et conscient qu'il aurait le dessus, même si provisoirement ?
Il secoua la tête. Il s'était fait avoir par le passé, tant et tant de fois, qu'il aurait été stupide de ne pas se rendre compte qu'il s'agissait d'un piège. Un piège peu élaboré s'il en était, parce que si la paix n'avait pas rendu service au hollandais en le transformant en gros nounours écolo et en papi grincheux près de ses sous, elle n'avait pas non plus aidé Antonio à développer de nouvelles stratégies pour piéger ses compères. La paix l'avait changé en boule d'énergie positive, l'avait aidé à faire disparaître, (ou mieux cacher, probablement) ce qui faisait de lui le petit serpent plein de vices qu'il avait toujours été, et n'avait presque en rien entamé son optimisme et sa stupidité à toute épreuve. Il fixait toujours Maarten avec cette expression idiote de prince charmant qui sait qu'il utilise son dernier atout contre un adversaire en position dominante, et quelque chose dans son visage enfantin rappela au hollandais que dans d'autres conditions et avec quelqu'un d'autre, il aurait décrit ce qu'il ressentait à l'instant comme de l'amour ; mais pas avec Antonio. Il ne se déferait jamais de l'impression que derrière l'expression stupide et les sourires bourrés d'innocence et de jeu se cachaient manipulation, égocentrisme, mégalomanie, dédain et mépris profond de l'autre.
Le temps avait guéri et fait disparaître la plupart des cicatrices, mais pas toutes.

Et voilà que pendant quelques instants, le hollandais semblait froid, imperturbable, stoique, presque méchant, alors qu'il s'était simplement laissé aller à quelque réflexion poétique sur ses ressentis si navrants de romantisme. Le son des enfants qui jouaient, la brûlure du soleil espagnol sur sa peau, et cette horripilante sensation d'être crasseux et collant le rappelèrent très vite à la réalité.
Dans la réalité, il ne demandait rien de plus qu'une douche et un peu de calme. Il ne tombait pas dans un quelconque piège tendu par le brun, il décidait de lui-même de prendre les devants. Et cela changeait tout, n'est-ce pas ?

Maarten : La piscine ferme dans deux heures.

Il tapota sur son téléphone pour commander un taxi, et rangea l'appareil.

Maarten : Ca me donne largement le temps de faire ce que j'ai à faire avec toi.

Le noyer, j'entends.
Bien entendu.
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Maarten avait bien raison de se méfier de la proposition car c'était effectivement un piège. Après tout le blond était en territoire ennemi et l'espagnol connaissait toutes les petites ficelles qui pourraient lui permettre de se défaire de ce mauvais pas. Il suffisait d'un pas d'imagination et de connaissance des moeurs locales. Il n'était pas si manipulateur que Maarten voulait le croire, simplement aujourd'hui c'était le jeu du chat et de la souris (ou du eugene et du cheval) mais il voulait le gagner (et ne pas se faire remonter les bretelles ou prendre une amende pour abandon de poste).

Maarten : La piscine ferme dans deux heures.

Et voilà que le gros poisson mordait à l'appât. Il attrapa même son téléphone pour se dépêcher de commander un taxi qui les emmenerait directement sur place. Ce que le brun comptait faire une fois à la piscine ? Et bien vous verrez bien, mais le plan était très clair dans sa tête.
Maarten : Ca me donne largement le temps de faire ce que j'ai à faire avec toi.

Par contre il était en train de se demander s'il n'allait pas se faire prendre à son propre piège. Antonio soutenait le regard du blond à cet instant, l'air de ne pas spécialement comprendre ce que le hollandais sous entendait à cette phrase. Sous entendait il déja quelque chose ? On avait l'habitude de penser que l'espagnol était celui qui était le plus clueless et naïf mais parfois c'était bien Maarten à qui il fallait expliquer qu'on flirte avec lui. Le pauvre garçon avait gardé un coeur pur et innocent. Parfois.

Antonio : chic, je me prépare à être noyé vivant haha....mais je connais la vérité Maarten tu sais.

Antonio : tu veux juste piquer une tête et te détendre un peu.

Antonio : Je suis sûr que tu n'es pas venu à Ibiza juste pour contrôler mon travail. Tu avais bien autre chose en tête ~~


Le taxi ne mit pas très longtemps à arriver. Le soir tombait petit à petit, les couples sortaient, les groupes de garçons et de filles parfumés se rejoignaient dans l'optique de passer une bonne soirée tous ensemble. La ville était festive en été, les touristes du monde entier venaient profiter de l'esprit fort intellectuel des soirées qui se déroulaient à Ibiza. Antonio et Maarten montèrent dans le taxi et avant qu'il ne démarre, Antonio s'adressa au chauffeur en espagnol, d'une façon que le hollandas ne pourrait probablement pas comprendre.

Il lui donna une autre adresse à laquelle aller. Maarten avait donné celle de la piscine de son hotel. Voulait-il donc qu'ils croisent des enfants ? enfin...

L'espagnol se tourna vers Maarten en souriant gentiment.


Antonio : Je lui ai donné une autre adresse....d'une piscine un peu plus sympa et plus ...privée.

Et c'était parfaitement vrai. L'espagnol s'adossa au siège. Il était un peu le prisonnier de Maarten à cet instant et ça ne lui déplaisait bizarrement pas. Il accrocha sa ceinture et se rappela du passé, quand on était prisonnier de Maarten à cette époque on finissait au cachot et enchainé. La vie était quand même plus douce désormais.

Ils arrivèrent à une sorte de grande résidence, une soirée avait déja débuté dans un coin du bâtiment et on entendait la musique au loin. Antonio montra l'autre coin de la résidence, là où on pouvait aller dans un jaccuzzi privé à la belle étoile. ça tombe bien, la nuit était tombée et il n'en fallut pas longtemps pour que l'espagnol et le hollandais se retrouve devant le jaccuzzi. Antonio regarda Maarten en coin, léger sourire.

Antonio : Je parie que tu es super tendu par le travail et que tu ne prends pas le temps de te détendre...alors je vais t'y obliger un peu haha ~~


Et à ces mots il retira sa chemise qu'il balança sur une chaise longue pour aller entrer dans le jaccuzzi chaud. Allez viens tomber dans le piège Maarten.

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